L'émission "Grand public", sur France 2, a consacré un sujet, le 4 avril 2013, à la réédition d'ouvrages d'"écrivains collabos", notamment Lucien Rebatet. Est incidement évoqué le cas de Robert Brasillach.
L'émission "Grand public", sur France 2, a consacré un sujet, le 4 avril 2013, à la réédition d'ouvrages d'"écrivains collabos", notamment Lucien Rebatet. Est incidement évoqué le cas de Robert Brasillach.
« Fallait-il fusiller Brasillach ? », France 5, Laurent Joffrin, 22 avril 2008 [cf. Rivarol, n°2762 ; Bulletin des ARB, n°114, p.15-16], visible sur Dailymotion.
Éric Zemmour et Nicolas Domenach reviennent sur la citation d'un poème de Brasillach par Le Pen dans leur confrontation hebdomdaire "Ça se dispute" du 3 mars 2012, le premier dans l'émission passée sur i-télé (entre les minutes 16 et 18), le second dans le "bonus" Internet (aux alentours de la minute 2'45).
Le visage de l'extrême droite française est aujourd'hui celui de Marine Le Pen, sacrée il y a un an quasiment jour pour jour par les
militants, à la tête du Front national. Elle en a policé l'expression et rénové l'image. Suffisamment pour que ses détracteurs redoutent, avec sa candidature à la présidentielle dans un peu plus
de trois mois, « un deuxième 21 avril », sous-entendu 2002, quand son père, Jean-Marie, arriva au second tour. La même inquiétude semble avoir commandé le documentaire en deux parties diffusées à
la suite, ce soir sur la chaîne Toute l'Histoire, avec cet intitulé aux termes évocateurs : La Menace brune, une histoire de l'extrême droite de 1945 à 1980, puis de 1981 à nos jours.
C'est un film engagé, écrit par Anne Veron et signé Gadh Charbit, qui ne lésine pas sur les formules provocatrices, les « sbires » de
Pétain, le « torchon » de Robert Brasillach. L'intention est clairement d'agiter les consciences des futurs électeurs, en mettant sur le gril l'héritage politique de l'extrême droite française,
avec un focus sur deux autres pays d'Europe. L'Italie, en première partie, avec le Mouvement social italien (MSI), que Gianfranco Fini a normalisé en 1995 en Alleanza nazionale. Les Pays-Bas,
dans la seconde, modèle de tolérance au multiculturalisme menacé.
C'est une histoire fleuve, qui prend sa source à la fin de la Seconde Guerre mondiale, parce que « c'est la seule période où l'extrême
droite a exercé le pouvoir », souligne l'historien Benjamin Stora. Politologues, historiens, journalistes, militants et dirigeants nourrissent ce portrait d'un mouvement aux multiples courants,
unifiés par la haine et le culte de la personnalité.
Dans l'émission de Frédéric Taddéï, "Ce soir ou jamais" (France 3, jeudi 24 mars 2011, entre les 55ème et 56ème minutes), l'éditeur Éric Hazan a accusé le professeur de philosophie Alain Finkielkraut d'être un héritier de Charles Maurras et de Robert Brasillach.
L'affaire de la "célébration" de Céline donne l'occasion de signaler qu'un débat sur "la responsabilité des intellectuels" avait été organisée le 3 avril 1987 par Bernard Pivot ("Apostrophes") (1), avec notamment Maurice Bardèche, qui venait de sortir un Céline. L'émission est disponible sur le site de l'INA.
Note :
(1) « Les seuls auteurs que je me suis moi-même interdit [d'inviter
à "Apostrophes", ce sont les historiens révisionnistes » (Bernard Pivot, entretien paru dans Histoires littéraires, n°24, octobre - décembre 2005).
« Apostrophes » du 1er mai 1987, sur la Collaboration et Laval et Brasillach, avec Fred Kupferman, Anne Brassié, Pierre Sipriot et Gilles Perrault : http://frenchcarcan.com/2009/11/25/petain-laval-brasillach/
Dans le "Zapping" de Canal + du lundi 16 août 2010, deux extraits de journaux du week-end de France 2.
Au "13 heures", il est question de familles (roms) expulsées d’un squat et protestant « parce que des policiers avaient dans un premier temps séparé les hommes de leurs femmes et enfants pour leur notifier leur expulsion du territoire français ».
Au "20 heures", Jean-Pierre Grand, député (villepiniste) de l’Hérault, déclare : « J’étais dans la rue. C’est quelque chose d’extrêmement ignoble. Et en plus les trier, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre avec les enfants. Et si les femmes réagissent, on leur dit : "On va vous séparer des mômes." Attendez, c’est quoi ça. Ça, ce sont les rafles, qu’a connues la France. Ça, c’est pas acceptable. »
France 2 a diffusé, jeudi 18 juin 2009 à 22h55 (dans le cadre d'"Infrarouge"), Une épuration française, un documentaire réalisé par Emmanuel Hamon, d'abord annoncé sous le titre Le Procès de l'épuration (par exemple dans Télérama, n°3100, 10 juin 2009).
Une petite séquence y est consacrée au procès Brasillach, Alice Kaplan étant l'experte interrogée à ce sujet.
À noter que la fameuse phrase sur les « enfants juifs » est citée en montrant à l'écran l'extrait du numéro de Je suis partout dans lequel elle a paru - sans la troncature habituelle, donc (alors qu'elle l'est dans le commentaire dit en voix off).