Grande photo de Maurice Bardèche, en compagnie de Pierre-Antoine Cousteau, en page 41 du dernier numéro du magazine Réfléchir & Agir (n°63, automne 2019), pour illustrer un article intitulé "Quand l'extrême-droite était sioniste". Ce que ne fut assurément jamais Bardèche :
- "tous ceux qui croient qu'une des plus grandes hypothèques qui pèsent sur le monde occidental est qu'il est un monde à direction juive, où la puisse juive ne tolère sous des noms divers que des exécutants qui lui soient intégralement dévoués, ne peuvent considérer Israël que comme une base territorial qui rend des services puissants à l'internationale juive répandue dans le monde entier.
- "L'État d'Israël a besoin pour sa sécurité de devenir maître de tout le Proche-Orient et d'étendre son protectorat sur l'ensemble des États arabes sans exception, après les avoir désarmés et réduits à l'impuissance, ou bien il est condamné à disparaître d'une façon ou d'une autre, dans des circonstances dramatiques."
Robert Brasillach est pour sa part évoqué dans un portrait de François Brigneau, en pages 12 à 14 du même numéro, d'après la biographie publiée par Anne Le Pape chez Pardès.
Alain Soral associe Léon Degrelle et Maurice Bardèche, et dit son respect pour ces fascistes, aux environs de la quarantième minute dans la quatorzième fournée de "Soral répond... sur ERFM !", mise en ligne sur E&R le 7 août 2019.
"ça commence avec Cromwel". Quoi donc (selon Maurice Bardèche, cité par Jean-Gilles Malliarakis) ? C'est à découvrir dans "Un goût certain pour la tyrannie", article publié dans L'Incorrect (n°15, décembre 2018, p.17).
Dans son hommage à Robert Faurisson du 25 octobre 2018, Alain Soral évoque Maurice Bardèche en ces termes :
« [...] cette chose était tout sauf un point de détail puisqu'elle était le Golgotha, elle était le coeur atomique sur lequel tourne tout le système de domination occidental et tout l'Empire mondialiste, comme l'avait compris et déjà théorisé Maurice Bardèche dans son Nuremberg [dont] je rappelle [que] je suis moi et moi seul l'éditeur et le ré-éditeur. Voilà. »
D'aucuns s'affligent que la réédition des "Nuremberg" de Maurice Bardèche ait été disponible au Rassemblement Annuel des Musulmans de France, salon organisé par l’UOIF :
Le must de l’antisémitisme européen
Les librairies présentes au salon de l’UOIF, diffusaient aussi des extrémistes européens. On pouvait trouver Nuremberg ou la terre promise, et Nuremberg ou les faux monnayeurs de Maurice Bardèche. Véritable plaidoyer en faveur de l'Allemagne nazie, référence en matière de négationnisme, ces ouvrages ont été interdit à la vente, et Bardèche condamné. Il y écrit, entre autre :
« Si la délégation française trouve des factures de gaz nocifs, elle se trompe dans la traduction et elle cite une phrase où l'on peut lire que ce gaz était destiné à “l'extermination”, alors que le texte allemand dit en réalité qu'il était destiné à “l'assainissement”, c'est-à-dire à la destruction des poux dont tous les internés se plaignaient en effet […]. Il résulte clairement des pièces du procès que la solution du problème juif, qui avait eu l'approbation des dirigeants nationaux-socialistes, consistait uniquement en un rassemblement de Juifs dans une zone territoriale qu'on appelait la réserve juive […] Et nous n'avons pas le droit d'en conclure davantage que le national-socialisme aboutissait nécessairement à l'extermination des Juifs : il proposait seulement de ne plus les laisser se mêler à la vie politique et économique du pays, et ce résultat pouvait être obtenu par des méthodes raisonnables et modérées. […] ».
Bardèche parle également de « mythe de la Gestapo », et accuse les Juifs d'être responsables de la Seconde Guerre Mondiale. Il se réclame explicitement du fascisme, et sa mémoire sera saluée par des figures de l'extrême-droite antisémite française comme Henry Coston ou Pierre Sidos.
Maurice Bardèche est décrit comme l'inventeur du négationnisme dans l'intervention de Valérie Igounet, « Le négationnisme, une invention française ? » (à partir de la 55ème minute), au colloque « L'Antisémitisme en France, XIXe - XXIe siècles », organisé du 10 au 12 à la Bibliothèque nationale de France et au Musée d'art et d'histoire du judaïsme [cliquer sur l'illustration pour l'agrandir].