« Par je ne sais plus quel artifice, la conversation démarre sur la littérature et la bibliophilie. J’ai un livre à la main, une première édition. "Ah, vous lisez ces livres-là ?
— Oui, oui, je collectionne." Il me parle de littérature et de ses auteurs préférés.
Tomber à cette époque sur quelqu’un qui apprécie les romans de Brasillach et qui ose le dire ! Je lui explique que j’avais le projet d’adapter son roman bouleversant L’Enfant de la nuit. »
« Le cinéma populaire d’hier est aujourd’hui devenu le cinéma mainstream, remplaçant ainsi les classiques du cinéma d’avant. Comme si, à chaque fois, il allait choisir entre fromage et dessert. Ma réponse sera en forme de contre-feux pour ceux qui ne sont pas encore devenus des veaux. Je revendique Julien Duvivier et son Voici le temps des assassins, Ingmar Bergman et L’œuf du serpent. Quitte à élargir mon champ de vision vers ces metteurs en scène que je découvrais, petit, dans les livres de Georges Sadoul ou du duo Maurice Bardèche et Robert Brasillach » (Jean-Pierre Dionnet, propos recueillis par Nicolas Gauthier, « La série B, c’était le cinéma d’avant le temps des marchands… », Éléments, n°203, août-septembre 2023, p.65).
Dans sa chronique de L'Express du 22 septembre 2022 (p.77), Pierre Assouline rappelle son inspection, en 1997, de "bibliothèque d'un grand lecteur compulsif", Jean-Luc Godard, "un homme nourri dans sa jeunesse à tout ce que la droite littéraire a pu produire de plus étincelant (Paul Morand, Henry de Montherlant, Jacques Chardonne, Marcel Jouhandeau), de plus catholique (François Mauriac, Georges Bernanos, Julien Green), de plus violent (Lucien Rebatet, Robert Brasillach...), ainsi que leurs héritiers d'après-guerre (Roger Nimier, Blondin...), de grands classiques et d’autres choses plus modernes (Malraux)."
Notons que le nom de Brasillach ne figurait pas dans la précédente version de sa visite à Godard, publié sur son site "La République des lettres" le 17 mai 2018 : "un homme nourri dans sa jeunesse à tout ce que la vieille droite littéraire a pu produire (Morand, Rebatet, Montherlant, Mauriac, Bernanos et aussi Nimier, Blondin…), de grands classiques étrangers et d’autres choses plus modernes, plus récentes."
Comptes rendus de "Chronique du 7e art", recueil d'articles sur le cinéma de Robert Brasillach, paru en février 2020 aux éditions Auda Isarn, préfacé Philippe d'Hugues :
Un recueil d'articles de Robert Brasillach sur le cinéma, Chronique du 7e art, a paru en février 2020 aux éditions Auda Isarn, préfacé Philippe d'Hugues (272 p.).
Disponible auprès des ARB, franco de port (bon de commande ci-dessous).
Philippe d'Hugues a présenté le volume, en compagnie d'Anne Brassié, au "Libre journal du cinéma" (jeudi 12 mars 2020), émission dirigée par Pascal Manuel Heu, que l'on peut écouter et télécharger sur le site officiel de Radio Courtoisie.
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Association des Amis de Robert Brasillach
Nom et Prénom …...........................................................................................................
- « Au-delà de leurs films, D'Hugues situe ces grands noms du 7e art dans le contexte politique de l'époque et à la lumière de quelques critiques (Tulard, Gili, Rebatet, Brasillach) »(Le Point, n°2437, 16 mai 2019, p.105)
- « [...] sa dilection pour Lucia Bose et Alida Valli nous fait passer outre ses références à des critiques qui, Gili et Jacques Lourcelles exceptés, ne font pas partie de notre univers. »(Jeune Cinéma, n°394, mai 2019, p.103).