Principalement dans l'article de Sergueï Fokine et Olga Voltchnek, « Quand les antisémitismes s'entretuent. Brasillach, Céline, Drieu face à Proust en 1943 », en pages 101 à 103 surtout (« Brasillach ou Proust poétisé »), où il est désigné comme « l'un des esprits les plus brillants de sa génération » : « la critique littéraire de Brasillach n'est ni dogmatique du point de vue esthétique, ni idéologique du point de vue politique ». Il y est aussi rappelé que son article du 12 février 1943, qui énonce « la vérité la plus simple : Proust est grand romancier français, un des plus grands », provoqua « la fureur féroce de Céline ».
Dans un autre article, est évoquée la position de Brasillach vis-à-vis de la revue lyonnaise Confluences.
« Par je ne sais plus quel artifice, la conversation démarre sur la littérature et la bibliophilie. J’ai un livre à la main, une première édition. "Ah, vous lisez ces livres-là ?
— Oui, oui, je collectionne." Il me parle de littérature et de ses auteurs préférés.
Tomber à cette époque sur quelqu’un qui apprécie les romans de Brasillach et qui ose le dire ! Je lui explique que j’avais le projet d’adapter son roman bouleversant L’Enfant de la nuit. »
Rappel : autant Alexis Chevarnay s'efforce de maintenir en vie la page Youtube présentant les entretiens menés par "Des Paluches & des Bouquins", autant les contributions proprement littéraires sont plutôt accessibles sur la page Odysee ou sur d'autres plateformes :
Voici la réaction d'Anne Brassié, biographe de Robert Brasillach, au point de vue exprimé sur "Mister Arkadin" le 6 février 2009, reproduit sur le présent site ici :
« Au sujet de l'intervention sur Radio Courtoisie du libraire qui n'aime pas Les Sept couleurs, le problème
n'est pas : a t on le droit de dire du mal de l'œuvre littéraire de Brasillach sur cette radio comme on en dit sur toutes les autres .La question est : a t on le droit, sur cette radio, de dire
autant de bêtises que sur les autres ? La réponse est non. La scène où s'évanouissent, une épée plantée entre eux, Patrice et Catherine, est une grande scène comme on dit au cinéma. Ayant revu
Excalibur récemment rappelez vous que l'épée est ainsi plantée entre Lancelot et Guenièvre, dormant dans la nature. Brasillach s'est il inspiré du Roman de La Table ronde ?
Cela ne m'étonnerait pas, il avait tout lu. Quand Les 7 couleurs ont été écrits les jeunes ne faisaient pas l'amour tous les jours. Les filles ayant sans doute un QI plus élevé ou plus
instruites qu'aujourd'hui savaient les conséquences physiologiques et mentales de l'acte. C'était bien un acte grave et magnifique. Brasillach dépeint une scène parfaitement normale pour
l'époque. Le critiquer pour cette scène est stupide. Je me souviens moi aussi de Barrage contre le Pacifique parce que c'est un grand texte avec de grands personnages. La critique
littéraire ce n'est pas dire j'aime ou je n'aime pas... Par ailleurs le nombre de lecteurs qui se souviennent avec émotion de la lecture des 7 Couleurs nous permet de relativiser le
jugement d'un seul, le 5 Février.
Il faut remercier Martial Bild d'avoir dit au début de son émission un poème de Fresnes. C'est ainsi que la radio sert la
culture française. »