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22 février 2009 7 22 /02 /février /2009 22:30

Voici la réaction d'Anne Brassié, biographe de Robert Brasillach, au point de vue exprimé sur "Mister Arkadin" le 6 février 2009, reproduit sur le présent site ici :

« Au sujet de l'intervention sur Radio Courtoisie du libraire qui n'aime pas Les Sept couleurs, le problème n'est pas : a t on le droit de dire du mal de l'œuvre littéraire de Brasillach sur cette radio comme on en dit sur toutes les autres .La question est : a t on le droit, sur cette radio, de dire autant de bêtises que sur les autres ? La réponse est non. La scène où s'évanouissent, une épée plantée entre eux, Patrice et Catherine, est une grande scène comme on dit au cinéma. Ayant revu Excalibur récemment rappelez vous que l'épée est ainsi plantée entre Lancelot et Guenièvre, dormant dans la nature. Brasillach s'est il inspiré du Roman de La Table ronde ? Cela ne m'étonnerait pas, il avait tout lu. Quand Les 7 couleurs ont été écrits les jeunes ne faisaient pas l'amour tous les jours. Les filles ayant sans doute un QI plus élevé ou plus instruites qu'aujourd'hui savaient les conséquences physiologiques et mentales de l'acte. C'était bien un acte grave et magnifique. Brasillach dépeint une scène parfaitement normale pour l'époque. Le critiquer pour cette scène est stupide. Je me souviens moi aussi de Barrage contre le Pacifique parce que c'est un grand texte avec de grands personnages. La critique littéraire ce n'est pas dire j'aime ou je n'aime pas... Par ailleurs le nombre de lecteurs qui se souviennent avec émotion de la lecture des 7 Couleurs nous permet de relativiser le jugement d'un seul, le 5 Février.

Il faut remercier Martial Bild d'avoir dit au début de son émission un poème de Fresnes. C'est ainsi que la radio sert la culture française. »

Publié par ARB - dans ROMANS