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Sur Sapaudia.org, site d'un "jeune militant anti-mondialiste" qui publie des abécédaires, reproduction de deux textes de Brasillach :
- "Lettre à un soldat de la classe 60"
- "J'ai vu les fosses de Katyn"
A noter également un hommage à un compagnon de Je suis partout : Pierre-Antoine Cousteau.
Dans sa chronique de L'Express du 22 septembre 2022 (p.77), Pierre Assouline rappelle son inspection, en 1997, de "bibliothèque d'un grand lecteur compulsif", Jean-Luc Godard, "un homme nourri dans sa jeunesse à tout ce que la droite littéraire a pu produire de plus étincelant (Paul Morand, Henry de Montherlant, Jacques Chardonne, Marcel Jouhandeau), de plus catholique (François Mauriac, Georges Bernanos, Julien Green), de plus violent (Lucien Rebatet, Robert Brasillach...), ainsi que leurs héritiers d'après-guerre (Roger Nimier, Blondin...), de grands classiques et d’autres choses plus modernes (Malraux)."
Notons que le nom de Brasillach ne figurait pas dans la précédente version de sa visite à Godard, publié sur son site "La République des lettres" le 17 mai 2018 : "un homme nourri dans sa jeunesse à tout ce que la vieille droite littéraire a pu produire (Morand, Rebatet, Montherlant, Mauriac, Bernanos et aussi Nimier, Blondin…), de grands classiques étrangers et d’autres choses plus modernes, plus récentes."
Marc Laudelout, dans son dernier éditorial du Bulletin célinien, relève quelques nouvelles bourdes et interprétations abusives d'universitaires, si rigoureux et sérieux n'est-ce pas, dignes pourfendeurs de diverses forgeries historiographiques. S'agissant de Brasillach, une auguste Odile semblerait avoir quelque peu forcer sur le Bourgogne puisque elle le rangerait parmi les "anciens combattants de la Grande Guerre".
Dans son article sur Alexandre Douguine publié dernièrement par le site du magazine "Front populaire", à l'occasion de l'assassinant de Daria Douguine, Pierre-André Taguieff cite la fin du chapitre « Le fascisme immense et rouge » de son livre Les Templiers du prolétariat (1997) : « L’écrivain fasciste français Robert Brasillach prononça avant sa mort une prophétie étrange : “À l’Est, en Russie, je vois monter le fascisme, le fascisme immense et rouge.” Remarquez : non pas le national-capitalisme pâle, brunâtre et rose, mais l’aube éblouissante de la nouvelle révolution russe, le fascisme immense, comme nos terres, et rouge, comme notre sang. »
En conclusion de sa chronique "Mot de tête" de Lire Magazine Littéraire (n°511, septembre 2022, p.127), consacrée au mot "Cinéma", l'historien Pascal Ory, qui livrera prochainement son discours de réception à l'Académie française, semble se remémorer la tribune qui le rendit célèbre, "Apologie pour un meurtre" (Le Monde, 6 février 1975), à propos de l'assassinat de Robert Brasillach : "Comme le temps passe..."
En novembre dernier ont paru, comme l’a écrit Éric Neuhoff dans Le Figaro littéraire du 10 mars 2022 (p.2, à propos de la correspondance de François Truffaut), « les Mémoires fouillés et minutieux de Philippe d’Hugues », le doyen des ARB et biographe de Robert Brasillach ; mémoires « intempestifs » dans lesquels l'écrivain est cité plus d’une cinquantaine de fois ; dans deux volumes de plus de 950 pages au total, certes, mais c’est tout de même dire l’importance que revêt l’écrivain pour le mémorialiste.
Présentation des deux volumes sur le site de l’éditeur :
Bonnes pages :
Entretiens donnés par Philippe d’Hugues à l’occasion de la sortie de ses mémoires :
Presse écrite :
Presse radiophonique :
Site Internet :
Comptes rendus :
Miège a diffusé sur sa page Facebook hier un dessin évoquant un "concours des écrivains sulfureux", dont le vainqueur ("médaille d'or") serait un auteur qui l'est tellement que Gallimard l'a distingué en "Pléiade" et annonce un inédit pour bientôt, dont la plupart des médias font la réclame ; nettement plus sulfureux qu'un écrivain assassiné et relégué chez des éditeurs confidentiels, donc.